Arrivés dans la nuit depuis Ronda, c’est le lendemain matin que nous découvrons avec nos yeux grands ouverts la beauté de ce petit village blanc, nommé Arcos de la Frontera. Perchée sur un rebord de plateau de presque 200 m de hauteur, embrassée à ses pieds par le Guadalete, comptant aujourd’hui plus de 30 900 habitants figurait parmi les villes les plus importantes de l’Andalousie musulmane. Son tracé urbain (incontestablement de style oriental) apparaît tel un labyrinthe : les ruelles pavées, quelques-unes d’un mètre de largeur à peine, ondulent en épousant le sol accidenté, s’interrompant brusquement devant des précipices qui entourent ce village de toutes parts. La blancheur des façades nous éblouit littéralement, accompagnées parfois par certaines fleurs rajoutant un charme incontestable à la découverte d’Arcos de la Frontera. Puis, les différents point de vue offre une vision assez surprenante et vertigineuse de la position géographique du village, mais aussi permet de voir à quel point l’Andalousie possède un potentiel agricole hors norme.
Le village se visite à pied et de préférence le matin pour profiter du calme, et de la douceur matinale, donc n’essayez pas de monter avec votre voiture vous ne trouverez aucune place. Puis surtout prenez votre temps ce genre d’instant autant envoûtant se savoure lentement et délicatement.
Les villages blancs sont incontournables lors d’un roadtrip en Andalousie, toutefois si vous manquez Arcos de la Frontera, il en existe plein aussi intéressant que celui-ci comme Setenil de las Bodegas, Zahara de la Sierra, Mijas ou bien encore Bubión, Capileira et Pampaneira.